analogique ou digital ?

Bonjour,
Lorsqu'on commence dans le train miniature, une question arrive souvent dans notre réflexion générale: est-ce que je fais rouler mes trains en analogique ou bien en digital?
La réponse n'est pas toujours simple mais me permettez-vous de vous donner mon avis ou dumoins mes conseils:
- Lorsque vous débutez et que vous avez peu de place pour la réalisation de votre réseau, ou bien lorsque vous avez décidé de réaliser un dépôt où rouleront plusieurs locomotives, optez dès le départ pour le digital: vous pourrez ainsi faire rouler plusieurs locos/trains sur la même voie et vous pourrez ainsi opérer plusieurs manœuvres 'techniques' en guise de roulement des trains.
- A contrario, préférez l'analogique si vous optez pour faire rouler en continu (sans jeu de mot !!!) vos longues rames: vous n'aurez que très peu de commandes à réaliser, l'utilisation d'une digital serait à mon sens un peu "luxueux" dans ce cas là. Mais attention, pensez bien à l'avenir et à l'évolution de votre réseau: il serait en effet trop bête d'opter pour l'analogique puis finalement regretter de ne pas avoir préféré le numérique: rien de grave bien sûr, mais vous devrez alors acheter des décodeurs séparément et les monter vous-même dans les locomotives. A l'inverse, saviez-vous qu'une loco équipée d'un décodeur roule sans problème également en analogique !

L'inconvénient majeur du digital est bien entendu son prix qui reste élevé: une centrale digitale et un ou plusieurs décodeurs vous réclameront un budget non négligeable...
Visant les grands réseaux, j'ai personnellement choisi de rester en analogique, préférant installer les sonorités du réseau à l'extérieur des rames plutôt qu'à l'intérieur des locomotives. Mais comme dirait l'autre, ça, c'est chacun qui voit !!!

J'ajouterai un complément à ton propos, auquel je souscris : quid des anciens matériels ? quid des évolutions de projets au cours du temps ?

En effet, de nombreuses machines "anciennes" sont difficilement digitalisables (je ne dis pas que c'est impossible, il y a des orfèvres en la matière), souvent par manque de place ou simplement par ancienneté structurelle. L'une des astuces (parmi bien d'autres) consiste d'ailleurs dans des cas extrêmes, à digitaliser non pas la machine mais une voiture ou leune wagon qui la suit, ce qui condamne cependant le modéliste à atteler alors définitivement les deux ensembles ad vitam aeternam soit dit en passe. Ce n'est qu'un exemple. Et accessoirement, comme toute passion, au début, elle vous dévore un peu, puis ensuite beaucoup... Alors ne perdons pas de vue deux choses, qui pour n'être pas systématiques, loin s'en faut, recouvrent néanmoins certaines réalités :

1 - parfois en démarre "petit" en analogique, et on s'en contente, ravi - entre-autres - d'avoir économisé le prix d'un décodeur et d'une centrale. Bref, jusque là tout va bien, quelques rails, un petit réseau armoire sympa, deux locos, un tracé et des circulations simples. Puis, l'appétit venant souvent en mangeant, on rêve d'un réseau plus grand, plus vaste, plus complexe, et là on s'abonne vite à "cachet d'aspirine magazine". J'en sais quelque chose, ayant fait ce choix naïf au départ de l'analogique, mais ayant maintenant plus de 100 locos dont à peine 2 digitales, et ayant compris, hélas trop tard, que j'avais commis - en partie - une erreur stratégique majeure et que j'allais sans doute m'arracher les cheveux avec mon projet de réseau. (avantage consolant : à la retraite, je n'aurai que çà à foutre ). En clair, digitaliser aujourd'hui tout mon parc va me coûter, passez-moi l'expression, une "blinde". Et je ne le ferai sans doute pas.

2 - pour avoir passé de longues nuit à farfouiller dans des livres et avoir discuter avec de nombreux modélistes passionnés d'électronique, il n'y a pas grand'chose que le digital permette que l'analogique ne permette pas déjà. En le disant autrement, via il est vrai, bcp plus de fil et de branchement, l'analogiste peut aussi s'en sortir avec des circulations complexes. (Et via aussi des prises de tête sans nom et l'aide indispensable de solides gaillards experts en la matière).

Conclusion : ne faites pas comme moi, voyez "petit" ou voyez "grand" dès le départ, mais ne changez pas d'avis en cours de route !  

La solution (à la con) que j'ai trouvée : j'ai fait évoluer mon plan de réseau avec deux tracés (habilement et discrètement imbriqués, on se rassure comme on peut...). L'un sera digital, et l'autre analogique. Ce qui me permettra d'étaler sur de longues années la dépense liée à la digitalisation progressive de mes motrices, sachant que pour certaines d'entre-elles, ce ne sera sans doute pas possible.

ça c'est le dilemme
je suis en analogique car à l'époque le numérique(ou digital) n'était pas (ou peu) existant pour faire simple.
Bien sûr on peut faire beaucoup de chose en ana , mais je modulerai en disant malheureusement pas tout. 'ce qui m'a freiné le + étant de faire tourner plusieurs trains
sur la même ligne (tellement + facile en numé)
Egalement j'ai un parc moteur assez conséquent et bien sûr si je décide de passer en numérique, cela coûterait une blinde. Mais pour être en contact avec des digitaleux
on ne fait pas tourner toutes ses machines en même temps et tout le temps
alors oui il vaut mieux étaler la digitalisation dans le temps et privilégier ses modèles préférés.
Quant à la vision d'avenir, un réseau fait en analogique au départ est transformable , "facilement" en numérique vu que l'on a posé 300kms de fils
ors l'inverse est beaucoup + délicat.
le coût financier est un frein du passage au numérique non seulement les décodeurs (et le reste HP etc..) mais déjà la télécommande là, à mon point de vue, c'est cela qui me "bloque" 200 à 300 € d'un coup ça pique un peu .
voilà !

Le problème majeur à mon avis est le coût de transformation lorsqu'on est en analogique au départ. Comme j'ai beaucoup de matériel à la base j'ai du faire équiper en DCC pas mal de machines, certaines parfois avec difficulté (les plus anciens, Arnold etc.)
Aujourd'hui j'ai quasiment tout en DCC sauf du Guarniero que je n'ose pas toucher et 2 ou 3 irréductibles indémontables.
Tout cela m'a couté beaucoup d'argent je le confesse mais je n'ai plus aucun problèmes et ne regrette pas car je n'utilise plus que le DCC avec des commandes TRIX 1. Et les SceNics sont en DCC Lenz. La douceur la souplesse et le réalisms sont sans égal

Le numérique, c'est ce qui m'a décidé à me remettre au train miniature.
La facilité d'utilisation et les perspectives ouvertes quant au jeu, notamment le fait d'avoir deux ou plusieurs locomotives sur une même voie, chacune avec potentiellement une action différenciée, sans aucun câblage particulier, si ce n'est juste deux fils, m'ont séduit. Depuis, je n'ai jamais regretté ce choix.

Je n'ai pas la prétention de dire que j'en maîtrise tous les aspects. Bien sur que non. Mais pour l'usage que je fais de mon train, mon niveau de connaissance est suffisant. C'est plutôt maintenant avec RRTC que j'essaye de continuer à avancer dans le domaine digital.

A mon sens, un jeune ou un moins jeune  qui se lancerait dans le train n'a même plus à se poser la question : digital!